Education

18/02/2023

Le Carlin est un molosse miniature, et a donc besoin d'une éducation ferme, sous peine d'avoir un chien têtu.

Toutes ces leçons, c'est son maître qui les lui inculquera. Le maitre doit donc être en mesure de savoir ce qu'il veut pour son chien et comment il le fera savoir à son chien.
L'ensemble des articles présents sur le site sur le thème de l'éducation canine sont donc regroupés dans ce dossier. Vous y trouverez tous les conseils utiles et les méthodes d'apprentissage efficaces. 

Eduquer son chien

L'arrivée d'un chiot dans la maison est souvent un cadeau, un plaisir que l'on se fait d'ajouter un compagnon à la famille. Pourtant ce sont aussi des contraintes en termes de responsabilités et d'éducation.

Un chien se doit d'être éduqué, de comprendre les ordres de base. Un chien se doit également de connaître sa place dans la meute familiale. Il doit savoir qui il est dans le groupe, où il dort et où il mange. Il doit également apprendre à marcher en laisse, à écouter son maître, à venir quand on l'appelle, à être propre. 

Les méthodes d'éducation cannine

L'éducation canine est un terme large, qui englobe un grand nombre de notions sur les méthodes et étapes par lesquelles les chiens doivent apprendre à bien se comporter en fonction du contexte, et à vivre en harmonie avec leur entourage.

Il existe plusieurs méthodes d'éducation canine, mais trois en particulier font parler d'elles : la méthode traditionnelle (ou méthode classique), la méthode positive et la méthode naturelle.

Le but de ces méthodes est le même : avoir un chien qui répond aux ordres donnés par son maître. 

1. La méthode d'éducation canine classique

L'éducation canine aide à la sociabilisation du chien, que cela soit avec une autre espèce, à commencer par l'Homme, ou avec ses congénères, mais également à ce qu'il soit équilibré et bien dans sa peau.

Le point important de cette éducation canine réside aussi dans le fait que le chien est un animal social, un animal de meute, tout comme le loup, l'ancêtre du chien. Le bon fonctionnement de sa meute, et la définition de sa place dans celle-ci, sont d'une importance capitale pour le bien-être du chien. C'est pourquoi l'éducation canine aide aussi à intégrer correctement le chien dans la hiérarchie familiale.

D'autres apprentissages, comme apprendre au chien à devenir propre, à marcher en laisse ou à revenir au pied quand on l'appelle font partie des apprentissages de base qu'un maître se doit d'enseigner à son animal pour que l'harmonie au sein de la famille soit la plus stable possible.

    1.1 La méthode traditionnelle : le conditionnement pavlovien

La méthode coercitive, ou méthode classique, est basée sur le conditionnement répondant. C'est Ivan Pavlov, médecin et physiologiste russe (1849-1936), qui est à l'origine de cette méthode d'éducation.

L'homme, qui nourrissait son chien tous les jours à la même heure, s'est rendu compte qu'à l'approche de l'heure des repas, avant même qu'il n'apporte la gamelle près du chien, celui-ci se mettait à saliver. Il savait, d'une certaine façon, que l'heure du repas approchait, et il préparait alors son corps en conséquence. Pavlov a vite compris que certaines habitudes, comme l'heure fixe des repas, pouvaient amener des réflexes innés chez l'animal, comme la salivation excessive produite lors de l'absorption des aliments. Et si, avec d'autres habitudes, le chien pouvait acquérir de nouveaux réflexes ?

Pour prouver sa théorie, Pavlov a alors testé plusieurs stimuli sonores à l'heure des repas, dont le célèbre tintement de clochette, en les répétant à chaque fois qu'il amenait de la nourriture à son chien. Au bout d'un certain temps, la seule perception du son, sans même qu'il apporte la gamelle, faisait saliver l'animal. Il en a donc conclu qu'un apprentissage, dû à l'association de stimuli extérieurs et des réflexes innés, pouvait être possible.

Par conditionnement pavlovien, aussi appelé conditionnement répondant ou conditionnement classique, on comprend donc que le chien acquiert des réflexes de façon involontaire et automatique.

    1.2 Le conditionnement répondant chez le chien

Dans la méthode traditionnelle, pour conditionner le chien, on utilise des accessoires non douloureux pour lui, comme le collier, la laisse ou le sifflet, et également les récompenses et les sanctions.

Les accessoires sont importants, puisqu'ils permettent de se faire comprendre de l'animal bien plus facilement. Par exemple, si le chien tire sur sa laisse, il prendra un coup de sonnette (le maître tire lui aussi de son côté sur la laisse). C'est désagréable, mais cela cesse s'il revient au pied. Échapper à la douleur étant un réflexe naturel, le chien comprend rapidement que, s'il veut éviter d'avoir mal, il ne doit pas tirer sur sa laisse.

Autrement dit, lorsqu'on présente un stimulus A à chaque fois que le chien répond par le comportement adapté, le stimulus B intervient. A devient alors vite le signal que B est proche, que ce dernier soit positif (récompense) ou négatif (réprimande).

On a souvent tendance à se dire que B équivaut à une punition pour la méthode classique. Il s'agit cependant d'un raccourci abusif. De plus, concernant les réprimandes, les punitions ne sont pas toujours les plus adaptées. Un simple "non" dit d'une voix forte suffit pour que le chien comprenne qu'il n'a pas le comportement que l'on souhaite qu'il ait, ou qu'il ne fait pas correctement ce qu'on lui demande.

Concernant les récompenses, celles-ci servent à ce que le chien comprenne qu'il a le bon comportement, ou qu'il a fait correctement ce que l'on attendait de lui. Il ne s'agit pas forcément de friandises pour chien, cela peut très bien être de simples félicitations accompagnées de caresses et de câlins.

En résumé, en conditionnement répondant, le chien réagit plutôt qu'il n'agit.

2. La méthode positive : le conditionnement opérant

Les méthodes basées sur le renforcement ou sur le conditionnement opérant ont été développées dans les années 1950 par le psychologue américain Burrhus Frederic Skinner (1904-1990).

D'après lui, les travaux sur les réflexes conditionnels de Pavlov avaient un gros défaut : ils ne prenaient pas en compte l'environnement après qu'une réponse ait été produite. Autrement dit, c'est parce que le chien sait que son action va être récompensée que dès que le stimuli se fait entendre, il fait ce que l'on attend de lui. Pour reprendre l'expérience de Pavlov, si le chien salive au son de la cloche, c'est qu'il sait qu'il va ensuite être nourri. Pour le psychologue américain, si le fait de saliver n'avait pas été récompensé par la gamelle la première fois, une fois le stimuli entendu, le chien ne se serait pas mis à saliver dès l'entente de ce bruit les fois suivantes.

Avec le conditionnement opérant, ou conditionnement répondant, on inverse, dans la phase d'apprentissage, l'ordre des enchaînements : c'est le comportement qui induit l'ordre, et non plus un ordre - ou un stimuli - qui induit un comportement. La notion de spontanéité de l'organiste se fait ainsi plus présente.

Bien évidemment, le but reste que, dans la phase d'utilisation de l'apprentissage, le comportement soit provoqué par l'ordre. Mais on parle ici de méthode d'apprentissage, c'est-à-dire d'apprendre un nouveau comportement à un chien.

    2.1 Le conditionnement opérant chez le chien

Avec la méthode basée sur le renforcement positif, le chien devient acteur de son apprentissage. C'est un peu comme apprendre par cœur les tables de multiplication en travaillant à partir d'éléments concrets « j'ai 3 sacs de billes contenant 2 billes chacun : combien de billes ai-je en tout ? ».

Le conditionnement opérant peut être vu comme une sélection des réponses obtenues suite aux actions volontaires du chien. À ces dernières, il y a trois conséquences possibles :

  • Cette action lui procure du plaisir, donc il la recommencera (renforcement) : par exemple, si durant une promenade avec le chien en liberté, le maître rappelle son chien et que celui-ci revient immédiatement aux pieds, il est récompensé d'une friandise ou d'une caresse. Le chien comprend ainsi que son action lui a apporté du bien-être, alors pourquoi ne pas la recommencer plus tard ?
  • Cette action lui procure du déplaisir, il l'évitera donc (punitif). Pour reprendre l'exemple précédent : si durant une promenade en liberté, le maître rappelle son chien et que celui-ci ne revient pas, il est inutile de le punir violemment. Frapper un animal ne mène à rien, sauf à créer chez lui de la peur ou de la colère. Comme punition, le maître peut simplement le priver de sa liberté en le gardant en laisse pour le reste de la promenade. Répondre correctement aux demandes de son maître n'est-il pas mieux que d'être privé de sa liberté ?
  • Cette action est neutre et sans effet, il l'oubliera (loi de l'extinction) : si un chien quémande à table, il ne faut rien lui donner, et l'ignorer complètement. Il comprendra vite que son comportement ne lui apporte rien, ni nourriture ni attention, et qu'il ne sert à rien.

En résumé, en conditionnement opérant, le chien agit plutôt qu'il ne réagit.

3. La méthode naturelle : l'apprentissage sans contraintes

C'est dans le début des années quatre-vingt qu'est inventée la méthode d'éducation naturelle, et Joseph Ortega, ethnologue de terrain, en est le créateur.

C'est après avoir observé des meutes de loups sauvages qu'est née son idée d'apprentissage sans contraintes pour l'éducation, qu'il a ensuite nommé méthode naturelle. Il a observé que chez les loups sauvages, quand la mère revient de la chasse, elle émet un signal, et les louveteaux accourent immédiatement : pour survivre, il faut se nourrir. Les louveteaux ne quittent alors plus du regard les faits et gestes de leur mère, réagissant instinctivement au moindre de ses mouvements : si elle lève la tête, les louveteaux se lèchent les babines et s'assoient ; si elle se couche, ils restent fixés sur ses babines et se couchent également ; si elle marche, les louveteaux restent collés à ses flancs, leur têtes tournées vers elle... Leurs instincts primaires guident leurs agissements.

Si on transpose cette situation sur un chiot et son maître, il suffit que celui-ci ait une friandise ou un jouet pour chien entre les doigts pour que la motivation soit la même, et qu'il ait lui aussi toute l'attention du petit animal. Il peut alors lui faire faire ce qu'il souhaite, comme le faire s'asseoir en levant la friandise ou le jouet en l'air, ou le faire marcher au pied en gardant la récompense contre le museau de l'animal. Là aussi, ses instincts primitifs guident le chiot. Et ce sont ces tendances innées qui seront le moteur de l'éducation du chien. Il apprend sans le savoir.

La méthode de Ortega se fonde sur de nombreux principes de l'ethnologie moderne :

  • Il faut respecter le chien, sa personnalité, et utiliser ses comportements naturels sans lui imposer de nombreuses contraintes. Le maître doit également faire preuve d'empathie, et savoir se mettre à la place de l'animal, en essayant de penser comme lui pour comprendre ses réactions (désirs ou réticences) et les anticiper.
  • Les tendances innées : on compte dans cette catégorie l'utilisation de la nourriture, du jeu et de jouets pour chien, l'imitation, les signaux positifs du maître (félicitations, caresses...), mais aussi l'utilisation de situations agréables pour lui (départ en promenade...).
  • L'utilisation de sa motivation : si le chien désire avoir quelque chose d'agréable, comme une friandise ou son jouet fétiche, il va se montrer plus motivé pour apprendre. Or, plus sa motivation sera forte, plus le chien apprendra vite, et naturellement.
    L'idée sous-jacente est qu'il n'existe aucune action sans motivation, que ce soit chez l'être humain ou chez les animaux. La motivation n'a rien à voir avec l'intelligence ou la raison, mais est basée sur un besoin intérieur, un désir fort, et est activée par un signal précis qui mobilisera alors toute l'attention de l'individu et le poussera à l'action, afin d'accomplir son besoin. La méthode naturelle utilise ce besoin puissant chez le chien pour atteindre les objectifs désirés par le maître ou l'éducateur.
  • L'apprentissage cognitif : c'est l'apprentissage et l'acquisition de la conscience des événements de l'environnement et la représentation d'un événement ou d'un objet par l'intelligence et la cognition du chien. Avec la méthode naturelle, le maître éduque son chien en posant des problèmes simples que celui-ci doit résoudre en utilisant tous ses sens, comme par exemple la recherche de son jouet sous plusieurs cônes.

La méthode naturelle propose de commencer l'éducation bien avant les six mois ou les un an du chien, comme c'est la norme dans les clubs d'éducation canine utilisant la méthode d'éducation classique ou la méthode d'éducation positive. Dès le présevrage des chiots chez l'éleveur, vers la quatrième semaine, la méthode d'éducation naturelle peut être mise en place. En effet, c'est à cet âge-là que la notion de motivation apparaît, comme avec les premières gamelles ou les jouets et autres objets de jeu.

Vers sa septième semaine, période où ses récepteurs sensoriels sont les plus sensibles, le chiot mémorise les références du milieu dans lequel il vit, chose dont il se servira plus tard. Dès l'adoption, le maître doit donc prendre la relève de l'éleveur pour forger en douceur les bases de son éducation.

En général, avec la méthode naturelle, en une seule séance, un chiot de deux ou trois mois est capable d'apprendre les ordres assis, couché, le rappel et la marche au pied, le tout sans laisse.

    3.1 Mise en pratique de la méthode naturelle

Avec la méthode naturelle de Joseph Ortega, les accessoires sont inutiles, puisque cette méthode d'éducation est entièrement basée sur la confiance et la complicité entre le maître et son chien.

Concernant la pratique, il y a deux façons de faire qui se complètent parfaitement :

  • Provoquer le comportement voulu chez le chien : on fait exécuter une action au chien, et durant celle-ci, on associe l'ordre au mouvement, puis on récompense l'animal pour qu'il fasse le lien entre le mouvement, l'ordre et la récompense. Par exemple, le maître peut faire venir le chien à lui avec une friandise ou un jouet, et dès qu'il amorce de lui-même le mouvement, il lui ordonne de venir « au pied ». À son arrivée, en plus de le féliciter oralement, le maître lui donne sa récompense.
  • Profiter des comportements spontanés du chien : dès que le chien fait de lui-même un comportement que le maître souhaite lui apprendre, il doit lui donner l'ordre, puis le féliciter. Par exemple, au moment où le chien s'assoit, le maître peut lui dire « Assis », puis le féliciter.

En pratiquant ces apprentissages en tous lieux et à tous moments, cela généralise la pratique, la rendant de surcroît bien plus distrayante. Les séances d'apprentissage doivent être avant tout un moment de plaisir et de complicité entre le maître et son chien, et plus celui-ci sera en phase avec son animal et croira en ses capacités, plus les résultats seront rapidement visibles. C'est ce que l'on nomme l'effet Pygmalion.

Avec la méthode naturelle, les exercices sont exécutés plus rapidement qu'avec la méthode classique ou la méthode positive, puisque la manière de procéder supprime les conflits de contact entre le maître et son chien (qui entraînent souvent raideur ou mollesse dans les exercices demandés, chose facilement imputable à une forte émotivité). Avec la valorisation des efforts par la récompense, il y a élimination des affects dans le comportement du chien.

Enfin, comme chez les loups, ou entre les chiennes et leurs petits, l'éducation passe aussi par le jeu. Il ne faut donc pas que le maître ait honte de faire le fou avec son chien. Ces séances récréatives seront de vrais moments de plaisir qu'ils partageront, en plus de faire du bien au chien (en lui donnant la confiance et l'amitié dont il a besoin) et au maître (effet antidépresseur). Avec cette méthode, le chien n'est plus un exécutant, mais un compagnon de jeu qui apprend sans s'en rendre compte.

De plus, il faut savoir qu'il existe des lois d'apprentissage pour le sevrage de l'objet de motivation (la friandise ou le jouet). Au début, le maître doit récompenser systématiquement le chien, puis progressivement, ne le récompenser qu'une fois sur deux, puis qu'une fois sur trois, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'animal obéisse sans récompense. Rien n'empêche le maître de donner ensuite aléatoirement au chien, et tout au long de sa vie, des récompenses quand celui-ci exécute correctement un ordre donné.

En outre, la punition n'existe pas dans la méthode naturelle. Si le chien exécute correctement l'ordre donné, il est récompensé, s'il ne le fait pas, il n'est pas puni, mais ignoré. Le chien comprendra au bout d'un certain temps qu'il est préférable d'être récompensé qu'être ignoré, et fera donc ce que son maître attend de lui.
Cet apprentissage est plus solide et durable dans le temps, puisque c'est finalement le chien qui fait le choix d'apprendre et qui invente les comportements voulus. En quelque sorte, avec la méthode classique, on considère que c'est la carotte ou le bâton, alors qu'avec la méthode naturelle, c'est la carotte ou l'absence de carotte.

Par exemple, en méthode classique, pour apprendre la marche au pied au chien, les maîtres utilisent une laisse. Si l'animal ne marche pas correctement, il ressent une secousse (ou coup de sonnette) sur sa laisse, le rappelant à l'ordre. En revanche, il est récompensé dès qu'il se place correctement. Avec la méthode naturelle, il n'y a jamais de laisse. Si le chien ne marche pas correctement au pied, il n'a rien, alors que s'il vient au pied, il est fortement récompensé par une friandise ou un jouet. Inévitablement, il préfèrera être au pied de son maître, et recevoir quelque chose, qu'être au loin et ignoré.

De plus, avec l'aimant que constitue la récompense, les maîtres obtiennent plus de précision dans les apprentissages souhaités, puisqu'il est plus facile de placer le chien à un endroit précis, presque au centimètre près. Par exemple, pour la marche au pied, le maître peut placer la récompense, que cela soit une friandise ou un jouet, près de sa hanche, côté droit, pour que plus tard, le chien marche près de son maître, en tournant la tête complètement vers lui. Dans le même genre d'idée, si le propriétaire du chien désire que le chien marche le regard droit devant, il lui suffit de tenir la récompense dans sa main gauche, devant le nez du chien, pour le lui apprendre. Ce genre de précision est une aide précieuse dans l'éducation, encore plus si le maître le présente dans des compétitions canines.

Pour terminer, avec la méthode naturelle, la hiérarchie n'est pas mise en place par le biais du « dressage », comme dans la méthode classique. Il n'y a à nouveau aucune contrainte.

Pour autant, même si en éducation courante il n'y a jamais de punition du chien, la hiérarchie doit s'établir dès le troisième ou le quatrième mois du chiot, comme chez les louveteaux. Le maître doit également apprendre à son chien les interdits que ce dernier doit connaître, et initier les exercices de hiérarchisation, comme mettre la main dans la gamelle, fermer le museau du chien, etc.

En conclusion, la méthode naturelle est facilement compréhensible par tout un chacun, enfants comme adultes, sans expérience canine au préalable, contrairement à la méthode classique d'éducation canine. De plus, la force du maître n'est plus indispensable pour imposer les exercices au chien. Le maître pourrait même ne plus être nécessaire, une machine pourrait le remplacer, puisque seul l'objet de motivation compte.

4. Conclusion

La réussite de l'éducation d'un chien est d'autant plus importante qu'elle conditionne sa liberté par la suite. En effet, les maîtres seront davantage susceptibles d'amener partout avec eux un chien obéissant et qui répond au moindre petit ordre qu'un chien qui n'en fait qu'à sa tête.

Toutefois, plus encore que la méthode d'éducation canine choisie, c'est la manière dont elle est appliquée qui est déterminante. En effet, si les maîtres restent cohérents dans leurs comportements ou dans leurs ordres, et s'ils n'hésitent pas à demander conseil lorsque la situation les dépasse, alors leur relation avec leur compagnon devrait parfaitement se dérouler tout au long de sa vie.

Trouver cet équilibre n'étant pas toujours évident, il peut être utile de se tourner vers des professionnels du chien. Les vétérinaires, les comportementalistes ou les éleveurs seront à mêmes d'aider les propriétaires en détresse ou simplement désireux de bien faire.

Dans tous les cas, et comme son nom l'indique, il faut savoir que l'éducateur reste le professionnel le mieux placé pour cette tâche. Il aide les maîtres, grâce à toutes les connaissances et les méthodes qu'il connaît et utilise, à harmoniser leur relation avec leur chien. Charge en revanche aux propriétaires de chien de trouver le bon éducateur canin pour les aider dans cet apprentissage.

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