Ai-je le budget suffisant ?

09/02/2023

On peut parfois se dire qu'il y a une « bonne affaire » à effectuer lorsqu'on a l'opportunité d'adopter dans un refuge un chien de race qui normalement vaut beaucoup plus cher que la modeste contribution demandée par l'association, et qu'il serait dommage de la rater.

Or, se focaliser sur le coût d'adoption est une erreur : quand bien même on opte pour une race très chère à l'achat et un éleveur prestigieux, le montant qu'on débourse à ce moment-là n'est rien en comparaison de celui qui devra l'être tout au long des années qui suivent afin de prendre soin au mieux de l'année. En effet, un chien coûte cher tout au long de son existence, et souvent bien plus que prévu.

Les postes de dépense les plus importants sont généralement :

  • la nourriture, en particulier s'il est de grande taille et/ou a besoin de beaucoup manger ;
  • les dépenses de santé préventives : vaccins, antiparasitaires, vermifuges, contrôles de routine... ;
  • les dépenses de santé en cas d'accident ou de maladie, qui peuvent être particulièrement onéreuses notamment si une opération ou un traitement à vie s'impose.

À cela viennent s'ajouter d'autres dépenses plus ou moins conséquentes :

  • les accessoires indispensables pour un chien (niche, laisse, collier, gamelle, jouets, clôture...) ;
  • son identification par puce ou tatouage, afin de le retrouver s'il fugue ou se perd ;
  • les frais de garde lors d'une absence (pension, dog-sitter...) ;
  • le matériel de toilettage (brosse, peigne, lotions pour les yeux...), ainsi que les éventuelles visites chez le toiletteur ;
  • la taxe sur les chiens, si on réside dans un endroit où il en existe une ;
  • une assurance responsabilité civile, pour couvrir les dégâts qu'il est susceptible de causer :
  • une assurance ou mutuelle pour chien, afin d'être soutenu financièrement s'il subit un accident ou tombe malade.

Au total, il faut compter généralement entre 1000 et 2000 euros de dépenses annuelles pour un chien, mais cela peut bien sûr aller au-delà en fonction notamment de son mode de vie et des éventuels problèmes de santé de l'animal. Autant dire que si l'on connaît des fins de mois difficiles avant même d'adopter, accueillir un animal chez soi n'est pas la chose la plus raisonnable à faire : mieux vaut attendre d'être dans une situation financière plus solide.


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